Le blog de l'industrie agroalimentaire des produits frais

Les deux géants de l'agroalimentaire créent ensemble un fonds "vert" qui investira 120 millions d'euros en dix ans dans 200 000 exploitations agricoles familiales situées en Asie, Afrique et Amérique du Nord.

Mars et Danone ont uni leurs forces le 4 février 2015 pour venir en aide aux petits producteurs de ces trois continents. Les deux entreprises ont créé un fonds d'investissement d'un nouveau genre, baptisé Livelihoods, qui s'engagera auprès de 200 000 exploitations agricoles familiales. Ce fonds prévoit d'investir 120 millions d'euros au cours des dix prochaines années. Le premier projet devrait voir le jour d'ici la fin de l'année.

Le fonds Livelihoods investira en priorité dans des villages pauvres afin d'améliorer les rendements de leurs terres et donc leurs revenus. Ce financement opérationnel s'appliquera phase par phase et permettra de sécuriser les projets sur le long terme.

Ce n'est pas par hasard que ces deux sociétés se sont alliées. Danone a sollicité Mars, une société familiale avec laquelle il partage des valeurs communes, le double projet économique et social pour le français, le principe de mutualité des bénéfices pour l'américain.

"La raison d'être de ce fonds est d'abord liée à notre activité. En effet, pour faire grossir notre business, nous avons besoin de sécuriser notre approvisionnement en matières premières. Or comme toutes les entreprises agroalimentaires, notre activité est avant tout d'origine agricole. nous dépendons d'une multitude de petits fermiers. A lui seul, Mars fait vivre un million d'entre eux dans sa chaîne d'approvisionnement, dont beaucoup se battent pour leur survie et celle de leur famille. Vouloir les aider est à la fois bon pour eux et pour l'activité des deux entreprises, souligne Barry Parkin, directeur du développement durable de Mars."

Mars et Danone n'interviendront pas directement sur le terrain. Les deux groupes vont confier ce rôle à des ONG qui formeront et encadreront les fermiers dans le cadre des projets menés. Ces dernières pourront s'appuyer sur l'expérience des deux groupes. Cela fait plus de vingt ans, par exemple, que Mars est impliqué auprès des petits producteurs de cacao ivoiriens. Il a rendu public il y a cinq ans les travaux d'identification du génôme du cacao de ses chercheurs.

De son côté Danone a déjà créé un premier fonds "vert" il y a quatre and doté de 40 millions d'euros auquel neuf entreprises issues d'horizons divers ont contribué : Schneider Electric, Crédit Agricole, Hermès, Michelin, Voyageurs du Monde, La Poste... Parmi ses projets, ce fonds "carbone" a notamment aidé 400 villages à replanter des palétuviers couvrant une surface de 10 000 hectares. Ce qui a permis de reconstituer l'écosystème local et de stocker un million de tonnes de carbone.

Pour son deuxième fonds, Danone a opté pour un modèle financier original : Livelihoods fonctionnera comme un fonds d'investissement avec des rendements axés sur les résultats et le partage des risques. Le retour sur investissement pour les investisseurs du fonds sera assuré par une coalition tierce d'entreprises privées, d'acteurs publics et de la société civile qui achèteront les produits des récoltes, les crédits carbones ou les économies d'eau générés par les projets. "Le caractère unique de ce fonds vient à la fois de sa structure, qui mêle acteurs privés, publics et ONG, et de son modèle économique : il cherche à monétiser les fruits de ses projets pour augmenter leur portéé", ajoute Barry Parkin.

Concrètement, Mars et Danone ont identifié des matières premières à cibler en priorité dans leurs projets : le cacao, le sucre, la vanille, le lait, et l'huile de palme. Leur premier projet pourrai ainsi voir le jour au Kénya auprès de producteurs de lait dont les rendements sont extrêmement faibles (trois litres par jour et par vache). Bernard Giraud, à l'initiative de ce fonds chez Danone, est convaincu qu'avec des techniques agricoles peu coûteuses dispensées via le suivi des ONG, l'aide du fonds peut profondément changer la vie de 30 000 paysans kényans.

D'autres entreprises pourraient rejoindre Danone et Mars au sein de Livelihoods. "Les entreprises pourraient s'engager sous forme de dons, ajoute Bernard Giraud. Nous leur proposons un investissement plus intéressant, qui permet un retour sur investissement notamment sous forme de crédits carbone, et avec une notion de risque, ce qui nous oblige à parfaitement structurer nos projets".

 Lien vers le site internet : http://www.livelihoods.eu/fr/

Source : Le Figaro

Leclerc a inauguré un drive sur sa station d'autoroute de l'Esterel (A8). L'emplacement permet de cibler aussi bien les flux de vacances que des trajets quotidiens. En 2010, Provencia (Carrefour) avait déjà testé l'idée.

Le drive Leclerc de l'Esterel a été ouvert le 8 avril. Il est rattaché à l'hypermarché Leclerc de Saint-Raphaël, à côté de Fréjus (83) et promet de pratiquer exactement les mêmes prix qu'en magasin.

L'assortiment disponible compte 8000 références. La piste de retrait a été aménagée à côté des pompes de la station Leclerc de l'aire d'autoroute. Le drive est fermé les dimanches et jours fériés.

Compte tenu du petit espace de stockage disponible sur place, les commandes sont en toute logique préparées dans le drive "master" de l'adhérent de Saint-Raphaël. Le site de l'Esterel est d'ailleurs le troisième "satellite" ouvert sur la zone du Leclerc.

Au passage, un autre drive solo Leclerc va aussi ouvrir prochainement à Cogolin (83). Celui-ci concurrencera le Géant Casino de La Foux-Saint-Tropez, un des meilleurs hypers de Casino qui bénéficiait jusque-là d'une situation concurrentielle hors pair dans une zone plus que privilégiée...

Le parc de stations Leclerc sur autoroute pourra offrir de nouvelles opportunités de création de drives sur des voies de flux. Selon les informations de Linéaires, un projet similaire est ainsi déjà bien avancé dans le Finistère.

En 2010, Provencia (filiale à 50% de Carrefour) avait lancé le premier concept de point de retrait sur une aire d'autoroute, sur l'A41 entre Genève et Annecy. Les commandes étaient passées sur provencia-shop.com.
Le site marchand de Provencia, qui proposait aussi bien de la livraison à domicile que du retrait en magasin, a toutefois été fermé fin février 2014 après huit ans de fonctionnement. Le distributeur régional explique vouloir repenser sa solution e-commerce.

Le ministre de l'agriculture russe, Nikolaï FEDOROV accuse Danone de vendre des produits laitiers de mauvaise qyalité et d'être directement responsable de la fermeture de petites laiteries russes.

« Dans ces produits étrangers, il y a au maximum 20 % de lait véritable. Le reste, c’est du mélange d’huile de coco et de palmier », a déclaré le ministre déterminé à ternir l’image de la société française sur place.

Danone qui est présent depuis plus de 20 ans sur le territoire russe n'a pas digéré la critique. L'entreprise française a envoyé une lettre à FEDOROV et exige un démenti public.

Suite à cette déclaration du ministre russe, la direction s'est défendu en mettant en avant les rapports des contrôles qualité qui n'ont jamais démontré de défaillances.

Les autorités russes ont décidé de vérifier eux-mêmes dans les jours qui viennent afin de déterminer si Danone sous-traite une partie de sa production à des entreprises peu regardantes envers les normes d'hygiène.

Cette situation n'est pas sans rappeler celle qu'à connu Mc Donald's en Russie. En effet, pour faire payer les mesures correctives imposées par les Etats-Unis à la Russie dans le cadre des sanctions prises après le début du conflit en Ukraine, les autorités russes s'en étaient prises au géant du fast-food.

Cette situation avait entraîné la fermeture de cinq restaurants en trois mois. La raison officielle serait un problème de sécurité alimentaire et des rapports complaisants de ces restaurants. Mais il est claire qu'officieusement, la Russie voulait mettre la pression aux Etats-Unis et exercer un embargo intérieur sur le symbole américain à l'internation : Mc Donald's. Nous en serons plus dans les prochains jours si la France est la seconde cible de la Russie via ses entreprises implantées sur le territoire russe.

Le groupe néerlandais possède déjà des marques comme Fruit d'or ou Rama mais pour booster les ventes de margarine (7% du chiffre-d'affaire), le groupe a présenté un plan de scission de ses margarines en Amérique du Nord et en Europe. Outre l'objectif d'augmenter les ventes, Unilever souhaite développer sa nouvelle filiale à l'international.

En réalité, la filiale "Unilever Baking, Cooking and Spreading" n'a pas été créée, le géant de l'agroalimentaire donne l'indépendance à sa branche existante.

Par cette création, Unilever veut mettre l'accent et veut s'imposer sur ce secteur d'activité.

Pour plus d'information sur la margarine : http://www.fncg.fr/1-federation-nationale-des-corps-gras/117-adherents/126-margarineries-de-france.aspx

Il se passe des expérimentations étranges voire bizarres dans les laboratoires de Mc Donald's. Tenez-vous bien, la firme de Ronald expérimente des brocolis au goût de chewing-gum. Inédit mais les dirigeants y voit un bon moyen de faire manger des légumes aux enfants. En effet, il faut souligner que Mc Donald's a enregistré une baisse de 30% de son chiffre d’affaire notamment due à une baisse de fréquentation des jeunes. Grâce à ce projet, le fast-food veut se relancer et faire revenir ces jeunes dans les restaurants pour rester le leader du fast-food.

L'idée de départ est bonne. Le but est de donner envie de manger des légumes aux enfants. Cependant, comment transformer le goût naturel du brocoli en bubble-gum sans ajouts chimiques ? Et puis, comment expliquer aux enfants que le goût du brocoli qu'il y a dans l'assiette à la maison n'est pas le même que celui du Mc Donald's. Idée novatrice mais déstabilisante.

Cette innovation pourrait permettre de se réconcilier avec les jeunes que l'enseigne a perdus et d'ajouter des produits sains en plus des desserts dans les Happy Meal déjà proposés.

Reste à savoir si l'idée plaira !

Le géant américain de la boisson souhaite refaire son image "boisson trop sucrée" et se positionne sur les produits nutritifs. L'objectif est simple : Coca-cola veut se montrer transparent et faire oublier aux consommateurs l'image du produit assimilé à la malbouffe, Ainsi sous la marque "Fairlife", leur première boisson laitère le "Milka Cola" est lancée (sans doute en lien avec les chocolats de la même marque).

La marque américaine cible un nouveau public.

Pour gagner la confiance des consommateurs, Coca-Cola assure que son nouveau produit siglé "santé et nutrition" contiendra du lait 30% moins sucré que dans les autres boissons laitières qu'on peut trouver et ils vont même jusu'à affirmer qu'elle apportera 50% de protéines et de calcium en plus.

Pour toucher une nouvelle cible plus avide de produits sains Coca-Cola argumente sur son produit et annonce qu'il s'agit d'un lait de qualité supérieure, qui a meilleur goût.

Par conséquent, une responsable de Coca-Cola explique que ce produit laitier sera deux fois plus cher que le lait que nous consommaons habituellement. Mais qu'est-ce qui justifie d'une telle différence de prix ? Et bien parce qu'il proviendrait de "fermes qui soutiennent le développement durable".Mauvaise nouvelle pour les mordus de nouveaux produits, il faudra encore un peu de patience, car le produit n'est commercialisé qu'aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne pour le moment.

Le pôle industriel d'Intermarché, désormais baptisé Agromousquetaires, développe une culture de l'innovation qui doit servir les MDD de l'enseigne. L'enjeu : 10 millions d'euros de chiffre d'affaires réalisés par an avec les nouveautés.

Le pôle Agromousquetaires a atteint 3,8 milliards d'euros de CA en 2013. Avec l'intégration, notamment, de Gad (rebaptisé Josselin Porc Abattage), l'ensemble regroupe désormais 64 sites industriels et 10.000 salariés.

Premier fabricant français de MDD, Agromousquetaires est aussi le premier armateur de pêche du pays, le deuxième mareyeur, le deuxième producteur de charcuteries ou encore le troisième conserveur de France.

"Nous organisons tous les ans un challenge interne pour présenter des nouveautés, détaille Christophe Bonno, le directeur général d'Agromousquetaires. A chaque édition, nous progressons en maturité."

Le pôle industriel s'est par exemple doté, cette année, d'un category management pour chacune de ses filières (il en existe douze, produits de la mer, bœuf, porc, traiteur-surgelés, etc.).

"Nous obtenons de bons résultats,poursuit Christophe Bonno. En moyenne, une nouveauté sur deux est finalement référencée. La première année, une innovation génère en moyenne 500.000 euros de chiffre d'affaires."

"Au global, pour Intermarché, ces innovations représentent un enjeu de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel", calcule l'industrel.

Fin octobre, le pôle Agromousquetaires exposait ses nouveautés au Sial (Salon de l'industrie agroalimentaire en France).

Bonjour et bienvenue sur mon blog,

Je m'apelle Maxime WIEL et je suis en dernière année d'école de commerce. Je
me suis spécialisé dans le Management International et les achats.

Vous trouverez sur ce blog tout ce qu'il faut savoir sur mon profil (formations, expériences, compétences ...).

Egalement des articles concernant les produits de grande consommation et les entreprises agroalimentaire.

A travers ce blog je souhaite communiquer sur des sujets qui me tiennent à coeur, développer mon réseau de connaissances ainsi que partager mes expériences avec des professionnels ou étudiants.

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Maxime.